Personne Préférée

Renata et moi, l'ete 2023, a' La Rochelle, France

Dans la magnifique ville médiévale de Gubbio, mes sœurs et moi avons dégusté un délicieux déjeuner le dimanche de Pâques.

Depuis ma place privilégiée à table, je pouvais voir une famille de huit personnes assise à côté de nous, et j'ai intuitivement raconté à mes sœurs l'histoire de ces personnes.

Il s'agit de deux familles de deux sœurs. Les maris des sœurs sont de bons amis. Les quatre cousines, deux filles dans chaque famille, sont comme des sœurs et s'amusent beaucoup ensemble. Tout le monde s'aime et adore passer Pâques ensemble. Ils vont maintenant rentrer chez eux pour manger des chocolats.

À la fin du repas, l'une des petites-filles s'est approchée de sa tante et est restée longtemps à ses côtés, toutes deux se serrant tendrement dans les bras l'une de l'autre.

J'ai dit à mes sœurs que la tante était la personne préférée de cette petite fille. C'est sa tante préférée, probablement sa marraine. Elles s'aiment vraiment beaucoup.

Toute cette scène m'a rappelé ma petite Renata et notre relation. Cette petite fille avait environ 8 ans et n'a pas grimpé sur les genoux de sa tante, mais si Renata avait 8 ans et était encore assez petite, elle grimperait sans hésiter sur mes genoux. Quand je l'ai vue en janvier, à l'âge de 6 ans, c'est exactement ce qu'elle a fait. Et nous nous sommes câlinées et enlacées pendant un long moment.

Juste avant Pâques, grâce à sa Mamie Marinette (sa grand-mère), j'ai reçu des messages vocaux de Renata me disant qu'elle m'aimait tellement et qu'elle m'envoyait un million de bisous, accompagnés d'adorables photos. Cela m'a rempli le cœur de joie et je leur ai dit.

Je n'avais jamais réfléchi à l'idée de la personne préférée avant de la découvrir dans un mémoire. L'auteur parlait avec amour de son grand-père comme de son « être humain préféré ». J'adore cette idée.

Un jour, Renata et moi aurons une conversation sur nos « êtres humains préférés ». J'imagine qu'elle nommera peut-être son Papi Pierre, qui lui dit toujours « oui ». Mon cœur danse de joie chaque fois que je vois cet homme cher fondre comme de la gelée devant sa petite-fille unique.

Est-ce que cela me dérangera qu'elle le nomme ainsi ? Jamais de la vie.

Cette pensée me fait monter les larmes aux yeux.

Mais peut-être que je suis aussi dans la course ? Cette photo ci-dessous m'a été envoyée par sa Mamie Marinette avec des millions de bisous.

Je l'espère vraiment.