Fevrier 2023 ~ Le Moulin de la Galette

L'un de mes premiers jours à Bayeux, je me suis promenée alors qu'il y avait du givre sur le sol, sur les arbres et sur le petit pont de bois près de la rivière Aure qui traverse la petite ville.

J'ai été intriguée par la vieille et belle bâtisse qui se trouvait là, et j'ai appris qu'à l'autre bout vivait un petit bistrot. Leur carte était affichée à l'extérieur. J'ai jeté un coup d'œil et je suis tombée amoureuse.

Le vendredi de la même semaine, je me suis offert un déjeuner et j'ai eu la chance d'obtenir la toute dernière table, car tous les autres clients semblaient avoir réservé.

Le beau Antoine était mon serveur très gentil, qui parlait très bien anglais, et qui était très impatient de m'accueillir. Il m'a expliqué qu'il s'appelait comme Antonio Banderas. J'ai souri et acquiescé, ce nom m'étant familier :).

Ce vendredi a été le début d'une histoire d'amour hebdomadaire avec ce restaurant. J'attendais avec impatience chaque rendez-vous, pour lequel je faisais toujours une prochaine réservation en quittant celle en cours.

Tout d'abord, le cadre de Le Moulin de la Galette est unique et très beau - au bord de la rivière. Lorsque je regardais par la fenêtre, je me sentais un peu chancelante, comme si j'étais sur un bateau. Par une journée ensoleillée - ce qui m'arrivait souvent le vendredi - Bayeux resplendissait et étincelait, surtout à cet endroit.

Antoine, Vincent, et leur équipe se sont occupés de moi comme si j'étais un membre chéri de la famille. La dernière fois que j'y ai dîné, une coupe de champagne a été déposée à ma table (habituelle), en guise de cadeau de la part de l'équipe.

Et la nourriture était spectaculaire. Leur galette signature (crêpe de sarrasin) servait également de pain pour les hamburgers, j'ai donc dû la déguster plus d'une fois. Lors d'un autre rendez-vous, Vincent m'a gentiment expliqué, dans son meilleur anglais, le plat du chef, à savoir un jarret d'agneau cuit lentement avec une purée de pommes de terre mélangée à du fromage local. Je l'ai à peine laissé finir de parler que j'ai dit : "Je veux ça !"

(J'ai été tellement inspirée que, dès mon retour à Redondo Beach, j'ai préparé une version similaire, très humble, de ce plat ; c'était à peine comparable!)

Même si les repas, généralement accompagnés de frites parfaites, étaient bien sûr copieux, je devais toujours commander un dessert.

Lorsqu'Antoine m'a apporté la crêpe aux pommes, qui, je crois, s'appelle Notre-Dame (bien sûr :), ma première pensée a été de me dire que j'aimerais que mes crêpes ressemblent à cela. C'était divin.

À une autre occasion, la glace à la pistache, fabriquée sur place, était tout aussi parfaite.

Je sais maintenant que la seule chose qui pourrait améliorer mon expérience de ce petit coin de Nirvana serait d'y retourner un jour, dans un avenir pas si lointain.

C'est ce que j'ai l'intention de faire.